Comment bien négocier le prix de votre cuisine équipée
Négocier le prix de sa cuisine est une étape à ne pas bâcler si l’on souhaite avoir une cuisine équipée à bon prix. En effet, les cuisinistes proposent toujours des prix qui leur permettent d’avoir une grosse commission sur le coût réel du kit de cuisine. Il ne faut donc pas hésiter à négocier et à se rendre chez plusieurs cuisinistes pour demander des devis afin de comparer les offres.
Négocier le prix de sa cuisine : les préalables à effectuer
Avant de contacter un cuisiniste pour demander un devis de cuisine, il est préférable de dresser soi-même un plan 3D de la cuisine qu’on veut avoir. À défaut d’un plan 3D, on peut se contenter d’une ébauche sommaire qui retrace les principaux éléments qui composeront la cuisine et leur position : plan de travail, étagères de rangement, électroménager (four à micro-ondes, cafetière), etc.
En cas de manque d’inspiration, on peut visiter les sites internet de quelques cuisinistes reconnus (Ikea, Ixina, Lapeyre, Conforama, Bdepot et autres) pour trouver des idées. On peut tout simplement choisir un modèle déjà disponible, ou bien s’inspirer de ceux qui sont proposés pour composer sa cuisine personnalisée… Et au passage, on note les différents prix qui sont affichés pour les cuisines que l’on a choisies comme modèle afin de s’en servir comme repère au cours de la négociation.
Et parce que il existe de nombreuses enseignes proposant des cuisines équipées pour tous les budgets, nous vous avons établi un classement des cuisines par prix, ce qui vous fera gagner un temps considérable vous permettant de vous adresser aux bons interlocuteurs.
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Entamer les négociations du prix de sa cuisine
La première étape consiste à se rendre chez 3 cuisinistes au moins pour leur demander un devis et comparer leurs offres. Il ne faut jamais conclure dès ce premier rendez-vous, il sert surtout à créer le contact et à avoir le plus de renseignements possible.
Il faut présenter son projet de cuisine équipée au commercial, puis lui demander quelles sont les options qui permettent de l’avoir moins chère. Au cours de cette première rencontre, il ne faut pas hésiter à dire au vendeur qui se charge de la vente qu’on est déjà passé voir 2 autres concurrents. Cette astuce permet de le mettre en alerte et de l’obliger à faire une offre intéressante et aussi détaillée que possible.
Il est également bon de demander à savoir combien coûte une offre globale cuisine et électroménager et une offre partielle (montage de la cuisine d’un côté, et achat de l’électroménager de l’autre). La différence de coût peut être étonnante d’un vendeur à l’autre, et on peut ainsi économiser une bonne dizaine d’euros. Une fois les devis en poche, on rentre calmement chez soi pour les examiner avec attention et les comparer. Bien entendu, il faut veiller à ne prendre que des devis pour des cuisines appartenant à la même gamme de prix pour ne pas faire d’erreur.
La 2ème étape des négociations : le rendez-vous téléphonique
Après examen des différents devis, on rappelle chacun des cuisinistes pour lui dire que son devis est intéressant et qu’on aimerait bien lui confier le projet… À condition qu’il accepte de faire une réduction de tel pourcentage (le pourcentage est défini en fonction de l’écart observé entre les différents devis).
On peut ajouter que l’un des concurrents contactés accepte d’offrir la réduction, mais que le projet soumis par l’interlocuteur est plus convaincant et plus apprécié. Si le vendeur refuse catégoriquement d’offrir un rabais de ses tarifs, il vaut mieux l’éliminer et ne plus le contacter. S’il est quand même ouvert à la négociation mais marque un peu de réticence, on peut lui suggérer une rencontre de visu pour conclure la vente.
La 3e possibilité est que le vendeur accepte d’effectuer une réduction sur-le-champ. C’est bien entendu ce que l’on attend de lui, mais il ne faut pas se précipiter et conclure au téléphone. Il est préférable de convenir d’un 3e rendez-vous pour finaliser la discussion.
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3ème et dernière étape : conclure la négociation du prix de sa cuisine
Une fois sur place, on peut tenter de négocier encore quelques accessoires : la livraison qui peut être offerte, un matériel électroménager d’une gamme de prix un peu moins élevée, des poignées de tiroirs ou de porte de second ordre… En définitive, on doit pouvoir obtenir une réduction de 15 à 20% sur le prix affiché par le cuisiniste sans trop de difficultés. Pour le motiver davantage, on peut lui dire qu’on pourra le recommander auprès des personnes de son entourage s’il fait un bon prix pour une cuisine équipée de manière convenable.
Les pièges à éviter dans la négociation du prix de sa cuisine
Il faut éviter de croire le vendeur lorsqu’il prétend accorder un prix exceptionnel parce que c’est un client vraiment spécial qu’il a en face de lui. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un commercial entraîné à vendre les produits de son magasin à un tarif qui lui garantit un gros pourboire. Il faut être sûr de soi et ne se laisser attendrir sous aucun prétexte.
En second lieu, il faut aussi éviter d’acheter sa cuisine au prix affiché en solde ou en promo. En réalité, ces kits de cuisine ne sont pas souvent « en soldes » : les magasins augmentent les prix, puis appliquent une réduction de 10 à 30 % pour faire croire au client qu’il fait une bonne affaire. Même si la cuisine proposée est en solde (et là encore, il faut s’assurer de sa qualité), il faut toujours négocier un rabais supplémentaire.
Enfin, 3e et dernier conseil, il faut tout de suite rayer de la liste de ses cuisinistes un vendeur qui accepte une réduction de 50 %. Ce type de remise est nettement suspect et laisse à penser que le vendeur souhaite se débarrasser de la cuisine. Et si tel est le cas, le matériel acquis réserve probablement de très mauvaises surprises à l’acheteur à court terme. Il est donc important, pour réussir sa négociation, d’être assuré, calme, patient, mais ferme et objectif.
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